Nous avons souvent tendance à considérer les conflits comme néfastes. Qui a préféré se taire plutôt que partager un point de vue divergent par peur d’engendrer un conflit ?
La méthodologie de la « Démocratie Profonde » – paradigme psycho-socio-politique développé par Arnold Mindell, physicien et psycho-analyste jungien – nous enseigne la valeur de la diversité, comment toutes les voix ont un sens et une utilité, comment les faire émerger et les prendre en compte permet de créer un espace commun vraiment inclusif et de générer de meilleures solutions.
En effet, quand on instaure un espace de dialogue dans lequel tous les points de vue peuvent être exprimés et écoutés, on enrichit chacun en mettant en commun « toutes les consciences ». A partir de là, on peut créer ensemble du commun ; ce dont nous avons extrêmement besoin dans nos sociétés disloquées et organisations silotées. Dans son livre « Sitting in the Fire », Mindell partage des expériences de résolution de situations compliquées en allant au contact des non-dits et points de vue potentiellement conflictuels.
Concrètement, comment y arrive-t-on ? Cela passe par un travail sur soi pour ceux qui facilitent ce type de dialogue et par l’instauration d’un climat réellement bienveillant et ouvert. En entreprise, nous pouvons favoriser cette attitude en sensibilisant les leaders à cette philosophie et en adoptant un certain nombre d’outils ou de pratiques de discussion comme la « dispute » ou le « processus de décision en 4 étapes ».
Les bénéfices sont multiples, comme pour ce manager que j’ai formé et qui a rapporté : « en utilisant le processus, des personnes qui ne s’impliquaient pas se sont exprimées et on a créé ensemble une solution bien meilleure que ce que j’avais imaginé ».
Si vous souhaitez explorer comment cela peut s’appliquer dans votre environnement, contactez-moi.